Con este título se celebra en la Fondation de l’Hermitage (Lausanne), hasta el 21 de octubre, una exposición retrospectiva de toda la obra de este artista danés que formó parte del grupo “El caballo del infierno” y fundó luego el de Cobra.
El catálogo reproduce las 80 obras expuestas y lleva textos, entre otros, del propio Jorn, Christian Dotremont, Jacques Prévert y Pierre Alechinsky, quien ha colaborado activamente en la urdimbre de la exposición.
Alechinsky precisamente, en un texto incluido en el número 7 de la revista surrealista La Brèche (1964), comentaba este cuadro de Asger Jorn, relacionándolo con la imagen de Magritte:
“Avec son tableau Le mal du pays, René Magritte a fait tomber sur une modification d’Asger Jorn tout un pan de ma mémoire. Je parlais d’un tableau que je croyais pourtant connaître: «Mais oui, Asger, tu vois ce que je veux dire, ce type accoudé à un pont, avec un lion...» Or, c’était Paris by night sans le moindre lion belge mais peut-être avec la même personne accoudé au même mal du pays. C’est Freud qui nous a appris à ne douter de l’existence des lions que dans la réalité, ils ne sont immédiatement présents que dans les rêves et dans les tableaux où ils n’ont pas été peints»”.