viernes, 12 de noviembre de 2021

Breton y Oceanía

Natan Schäfer traduce al portugués y dedica palabras (que son ahora mismo de lo más valioso que nos viene del surrealismo) al maravilloso texto con que André Breton presentaba en 1948 una exposición de arte oceánico en París:

oceanía

Uli

Pour sûr tu es un grand dieu / Je t’ai vu de mes yeux comme nul autre / Tu es encore couvert de terre et de sang tu viens de créer / Tu es un vieux paysan qui ne sait rien / Pour te remettre tu as mangé comme un cochon / Tu es couvert de taches d’homme / On voit que tu t’en es fourré jusqu’aux oreilles / Tu n’entends plus / Tu nous reluques d’un fond de coquillage / Ta création te dit haut les mains et tu menaces encore / Tu fais peur tu émerveilles

(Estatuilla de Uli, con el poema de André Breton.)

Uli, en el estudio de André Breton