Natan Schäfer traduce al portugués y dedica palabras (que son ahora mismo de lo más valioso que nos viene del surrealismo) al maravilloso texto con que André Breton presentaba en 1948 una exposición de arte oceánico en París:
Uli
Pour sûr tu es un grand dieu / Je t’ai vu de
mes yeux comme nul autre / Tu es encore couvert de terre et de sang tu viens de
créer / Tu es un vieux paysan qui ne sait rien / Pour te remettre tu as mangé
comme un cochon / Tu es couvert de taches d’homme / On voit que tu t’en es
fourré jusqu’aux oreilles / Tu n’entends plus / Tu nous reluques d’un fond de
coquillage / Ta création te dit haut les mains et tu menaces encore / Tu fais
peur tu émerveilles
(Estatuilla de Uli, con el poema de André Breton.)
Uli, en el estudio de André Breton |