Guillaume
Apollinaire se hubiera refocilado con este cuaderno de poemas eróticos y
subversivos que además dialogan con una tanda de collages de Lou Dubois de las
mismas características. En una época en que la pudibundia y el puritanismo
afilan sus uñas, recibimos estos poemas como una vaharada de aire fresco, ya
que hasta no poco surrealismo parece a veces aquejado de circunspección
ascética.
Yanowski no
tiene nada que ver con los poetas de agua dulce (cuando no de agua bendita), y
no olvida que, por mucho que haya enemigos nuevos, debe practicarse siempre el
saludable deporte de pisotear a la vieja trinidad infame. Patria, familia y
religión se van en estos poemas directamente a la cloaca, en este caso con un
fervor más propio de Sade y el surrealismo que del vate trepanado.
La sorna de
Janowski ya comienza en el epígrafe, del sensato Montaigne: “Le monde n’est
qu’un branloire pérenne”, y se ceba en todas las galas de occidente, incluidas
sus glorias filosóficas (Newton, Descartes, Kant, Hegel, Nietzsche), y en
cuanto a los collages de Dubois, no sorprende que estén salpicados de guiños al
surrealismo. Recordemos que el cuadernillo del primer disco del dúo de cabaret
expresionista de Yanowski (Le cirque des mirages), titulado Fumée d’opium, ya
disfrutó de su invalorable colaboración .
En diciembre
presentará Lou Dubois en Les Yeux Fértiles una nueva exposición, inspirada en
la baronesa dadá, a la que prestaremos adecuada atención.
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Aux cents délices de Sapho |
“Je préfère
encore attraper / La vérole ou la syphilis / Plutôt que de me voir flanquer / D’un
morveux qui pleure et qui pisse / Car au poète il ne sied point / D’aller
torcher le cul des mioches / Mais plutôt de gicler à poing / Des vers foireux
de ses balloches / Ta main branleuse chèr’ Manon / Vaut toutes les
contraceptions”
“Ce foutre qui
coule serein / Il est semblable à l’eau bénite / Aussi que dire que tes reins /
Doux réceptacle de ma bite / C’est pourquoi quand d’autres faux culs / Plongent
leurs doigts au bénitier / Moi je les fourre dans ton cul / Et prie la Sainte
Trinité / Ta main branleuse dont s’éprit / Le rejeton du Saint Esprit”
“Que n’eût
écrit ce cher Hegel / Dans ces poussiéreux parchemins / Si au lieu de se branler
seul / Il eût sollicité ta main / Car plutôt qu’hésiter sans cesse / Entre
Sodome et gymnastique / Il eût choisi ta main pécheresse / Pour résolution
dialectique / Ta main qui frêle m’apostrophe / Dépasse tous les philosophes”
“Quand viendra
la mort imbécile / Avec son ossuaire et sa faux / Je repenserai vieil indocile
/ Aux cent délices de Sapho / Puis prenant mon vit à deux mains / Tandis que je
monterai au ciel / Je bénirai tous les humains / En me déchargeant le missel /
N’appelez point tous les conciles / Quand viendra la mort imbécile”
ta main branleuse
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Filles de joie et traîne-rues |