Jacques Lacomblez, L'air de l'eau, 1999 |
Presentamos hoy un pequeño y selectísimo dossier de homenaje belga a André Breton. Lo
componen:
El poema de Mesens “Le troisième front”, lo que aprovecho para señalar una
errata recién descubierta en Caleidoscopio
surrealista, p. 265, ya que allí se dice que este poema se publicó en el n.
2-3 de VVV (1943), cuando realmente
apareció en el n. 4 (1944). Extrañamente, no fue reproducido en L’alphabet d’étoiles d’E.L.T. Mesens (2012).
El artículo elegiaco que le dedicó Marcel Lecomte en 1966, y que fue además
el último que escribió –Lecomte solo le sobrevivió siete semanas.
Cuatro preciosas imágenes de una de las figuras más grandes que ha dado el
surrealismo en aquella tierra, Jacques Lacomblez, cuya obra de enorme calado
poético prosigue imperturbable en lo que llevamos de siglo (¡y desde 1950!).
Hemos elegido las que conocemos en color, pero hay otras: “A moi la fleur du grisou” (verso de “Le puits enchanté”), “Mais où sont les neiges de demain?” (frase
de “Il y aura une fois”, la soberbia introducción a Le revolver à cheveux blancs), En
marge de “Poisson soluble”... Si Point
du jour y L’air de l’eau son dos
conocidas obras bretonianas, el verso “du luxe et du feu des grandes
profondeurs”, que da título al cuadro que vemos de inmediato, pertenece a uno
de los poemas de Martinique charmeuse de
serpents, “Ferrets de la Reine Noire”:
“A l'autre extrémité de l'archet, le marché aux poissons déroule ses fastes
aux lueurs sidérales du diodon, du coffre et de toute la gamme, du jaune soufre
au violet évêque par les plus hardies zébrures, les plus savants mouchetages,
les plus capricieux glaçages, de vrais poissons-paradis ardents comme des
gemmes. Ce qui confère à cette pauvre lucarne en plein ciel son trouble
caractère, c'est aussi que viennent mourir à elle quelques étincelles du luxe
et du feu des grandes profondeurs. Sous l'étal miroitant à l'infini, dans
l'ombre s'amoncellent, gorgées de roses rouges et roses, les conques vides de
lambis dans lesquelles fut sonnée la révolte noire très sanglante de 1848”.
Jacques Lacomblez, ...du luxe et du feu des grandes profondeurs (A. Breton) |
Jacques Lacomblez, Point du jour, à A.B., 1998 |
Jacques Lacomblez, La forêt interdite ou les Fées au vert, à A.B., 1998 |