domingo, 24 de julio de 2016

Surrealistas belgas y André Breton

Jacques Lacomblez, L'air de l'eau, 1999

Presentamos hoy un pequeño y selectísimo  dossier de homenaje belga a André Breton. Lo componen:
El poema de Mesens “Le troisième front”, lo que aprovecho para señalar una errata recién descubierta en Caleidoscopio surrealista, p. 265, ya que allí se dice que este poema se publicó en el n. 2-3 de VVV (1943), cuando realmente apareció en el n. 4 (1944). Extrañamente, no fue reproducido en L’alphabet d’étoiles d’E.L.T. Mesens (2012).
El artículo elegiaco que le dedicó Marcel Lecomte en 1966, y que fue además el último que escribió –­Lecomte solo le sobrevivió siete semanas.
Cuatro preciosas imágenes de una de las figuras más grandes que ha dado el surrealismo en aquella tierra, Jacques Lacomblez, cuya obra de enorme calado poético prosigue imperturbable en lo que llevamos de siglo (¡y desde 1950!). Hemos elegido las que conocemos en color, pero hay otras: “A moi la fleur du grisou” (verso de “Le puits enchanté”), “Mais où sont les neiges de demain?” (frase de “Il y aura une fois”, la soberbia introducción a Le revolver à cheveux blancs), En marge de “Poisson soluble”... Si Point du jour y L’air de l’eau son dos conocidas obras bretonianas, el verso “du luxe et du feu des grandes profondeurs”, que da título al cuadro que vemos de inmediato, pertenece a uno de los poemas de Martinique charmeuse de serpents, “Ferrets de la Reine Noire”:
“A l'autre extrémité de l'archet, le marché aux poissons déroule ses fastes aux lueurs sidérales du diodon, du coffre et de toute la gamme, du jaune soufre au violet évêque par les plus hardies zébrures, les plus savants mouchetages, les plus capricieux glaçages, de vrais poissons-paradis ardents comme des gemmes. Ce qui confère à cette pauvre lucarne en plein ciel son trouble caractère, c'est aussi que viennent mourir à elle quelques étincelles du luxe et du feu des grandes profondeurs. Sous l'étal miroitant à l'infini, dans l'ombre s'amoncellent, gorgées de roses rouges et roses, les conques vides de lambis dans lesquelles fut sonnée la révolte noire très sanglante de 1848”.

Jacques Lacomblez,
...du luxe et du feu des grandes profondeurs (A. Breton)


Jacques Lacomblez, Point du jour, à A.B., 1998




Jacques Lacomblez,
La forêt interdite ou les Fées au vert, à A.B., 1998